Cheval Blanc Pitrizza
Hôtel Pitrizza, Sardaigne
LVMH Hotel Management est heureux d’annoncer la reprise en contrat de management de L’Hôtel Pitrizza à Porto Cervo, Sardaigne – Italie. Inaugurée le XX mai 2024, cette destination mythique est la première sur une île en méditerranée pour LVMH Hotel Management.
Un havre de paix, les pieds dans l’eau
L’Hôtel Pitrizza est un hôtel historique de la Costa Smeralda, ou côte d’émeraude, le littoral le plus prisé de la Sardaigne qui doit son nom à la couleur unique de ses eaux transparentes aux reflets de gemmes. Dans l’intimité de la pointe nord de l’île, cet hôtel à l’écart de l’agitation des stations balnéaires de Porto Cervo, est un hommage à la convivialité méditerranéenne, aux savoir-faire et à l’artisanat sarde dans lequel règne le bien-être, l’art de vivre et il dolce farniente. Véritable havre de paix les pieds dans l’eau, l’hôtel est la destination de luxe paisible de la côte d’émeraude et invite à vivre des moments précieux en famille ou en tribu, grâce à sa plage exclusive de sable blanc accessible en bateau, sa piscine d’eau salée sculptée par les rochers de granites, son kids club, son spa, son restaurant, ses 49 chambres et suites ouvrant sur l’horizon dont 16 villas indépendantes avec piscines privées. Ces villas construites en harmonie avec le paysage font la singularité de l’hôtel et assurent une grande confidentialité face au panorama stupéfiant donnant sur l’archipel sauvage de la Maddalena. Le soleil et la plage sont le seul vis-à-vis et l’architecture aux vastes volumes et aux formes courbes a été pensée pour se fondre dans la nature à la beauté enchanteresse de l’île.
Un hommage à la culture méditerranéenne
L’Hôtel Pitrizza est construit au début des années 1960 par le célèbre architecte Luigi Vietti. D’abord proche du rationalisme italien et de son langage fonctionnaliste propre au mouvement moderne international, Vietti se consacre ensuite à la construction de villas prestigieuses pensées en harmonie avec la nature environnante. L’Hôtel, créé dans le cadre du vaste projet d’urbanisation du prince Aga Khan IV, s’inscrit dans cette philosophie. Vietti développe sur la côte d’émeraude un nouveau langage architectural en liant son approche moderniste de l’architecture tout en abandonnant son vocabulaire minimaliste. Pour l’Hôtel Pitrizza, il travaille avec des techniques et des matériaux locaux tels que le granite, la terre cuite et les bois sombres utilisés pour structurer et souligner les volumes. Vietti parsème la colline de jardins et de villas aux toits terrasses végétalisés afin de faire corps avec le paysage et les formes ergonomiques ainsi que les larges volumes qu’il imagine en font une construction élégante dont les courbes jouent avec les reliefs du terrain. L’Hôtel, tout en ouvertures sur l’extérieur et offrant une vue panoramique sur l’horizon, réussi le pari fou d’assurer une intimité à chacun des habitants des 16 villas-paysages ; un moment hors du temps.
À l’intérieur, l’Hôtel Pitrizza a été construit dans le respect de la culture sarde, dans un style méditerranéen authentique, élégant et confortable. Les boiseries et les pergolas, les murs peints à la chaux blanche, les broderies, les ferronneries et les céramiques sardes, participent à créer une ambiance de maison de vacances en bord de mer. L’Hôtel Pitrizza est une oasis préservée au raffinement simple et généreux. Les feuilles des oliviers et les frondaisons des pins bruissent sous la brise tiède, les voiles ondulent en filtrant les rayons dorés du soleil couchant, le chant des cigales s’adoucit en s’alignant sur la mélopée des vagues : il est l’heure d’un spritz en tête à tête avec la Méditerranée.
Le mythe de Porto Cervo
Jusqu’au début des années 1950, la station balnéaire sarde aujourd’hui très prisée de Porto Cervo n’était qu’un petit village de pêcheurs. Son nom provient de la forme même des criques naturelles qui la composent, ressemblant à la tête d’un cerf. En 1962, captivé par la beauté de la côte nord-est de la Sardaigne, le prince Karim Aga Khan IV achète de vastes terres dans les communes d'Olbia et d'Arzachena afin de méticuleusement développer l'infrastructure touristique. Il crée le havre opulent et exclusif de Porto Cervo, serti dans la nature verdoyante de la côte d’émeraude, en collaboration avec une équipe d’architectes à la renommée internationale : Jacques Couelle, Michele Busiri Vici, Antonio Simon Mossa et surtout Luigi Vietti, qui dessine entièrement le village actuel et l’Hôtel Pitrizza. Ensemble, ils inventent un éden dont la nature est le protagoniste principal. Rapidement, la Costa Smeralda devient une destination prisée de yachting et la côte la plus huppée de Sardaigne.
La Sardaigne intemporelle et fascinante
La Sardaigne est une île pleine de mystères aux collines couvertes de forêts de chênes-lièges, de bosquets d’oliviers centenaires, de myrtes et d’arbousiers d’où émergent des blocs de granite sculptés par les vents. Marbrée de sentiers oubliés aux senteurs aromatiques d’origan et de pins, de hameaux anciens aux panoramas saisissants, de criques secrètes, de falaises blanchies par le soleil et de plages de sable fin bercées par l'étreinte scintillante d'eaux cristallines, cette terre sauvage à la beauté fascinante a, de tous temps, intrigué les aventuriers des mers dont elle garde les riches héritages préhistoriques, antiques et médiévaux : sites nuragiques, phéniciens, piémontais, génois ou espagnols[1]. Et bien qu’aujourd’hui italienne, la Sardaigne reste indomptable et fière. Comme le disait l’écrivain David Herbert Lawrence, « la Sardaigne est hors du temps et de l’histoire. (…) Elle est la liberté même[2]. »
En 2026, l’Hôtel Pitrizza entamera sa nouvelle métamorphose en devenant :
Cheval Blanc Pitrizza
Benjamin Carteret
14 mars 2024
[1] Comme les sites archéologiques autour d’Arzachena, la nécropole de Li Muri, les sites d’Albucciu et Malchittu ou la tombe
des géants de Coddu Vecchiu.
[2] « La Sardegna è fuori dal tempo e dalla storia. (…) È come la libertà stessa. » David Herbert Lawrence, Sardaigne et
méditerranée, Gallimard, 1958.