ART & ENVIRONMENT PRIZE

Lee Ufan Arles X Maison Guerlain

Dossier de presse

(suivi du texte en intégralité pour plus de lisibilité)

 

Dossier de presse

En mai 2023, pour célébrer les un an de la création de son centre d’art [1], Lee Ufan Arles est heureux d’annoncer deux grandes nouvelles : son partenariat avec la Maison Guerlain pour la création du Art et Environement Prize ainsi que le début de sa programmation d’expositions temporaires à l’espace MA à l’été 2023 avec l’exposition « Figures Seules », organisée par l’universitaire et critique d’art Philippe Dagen.

 

LE ART & ENVIRONMENT PRIZE

LEE UFAN ARLES x MAISON GUERLAIN

Lee Ufan Arles et la Maison Guerlain s’associent en créant le Art et Environnement Prize qui récompensera, chaque année, un projet mettant au cœur de ses préoccupations les rapports féconds et multiples entre la création artistique et l’environnement.

Le Art & Environment Prize prend racine dans les philosophies complémentaires qui animent le travail de Lee Ufan et les engagements de la Maison Guerlain, en proposant un espace de réflexion fondé sur le dialogue, la création et l’ouverture au monde. En récompensant les lauréats par une résidence et une exposition à Lee Ufan Arles, le Art & Environment Prize entend valoriser le travail d’un.e artiste en le.a faisant rayonner grâce à l’accompagnement joint de ses deux entités fondatrices.

Partageant une même sensibilité au soutien et à la transmission artistique, ainsi qu’un même engagement pour l’art et l’environnement, Lee Ufan Arles et la Maison Guerlain souhaitent encourager des productions artistiques résolument altruistes et responsables, ouvrant de nouveaux dialogues avec la nature.

1-     DES VALEURS PARTAGÉES

Ouverture, dialogue et soutien

Le travail de Lee Ufan se veut être un pont à la croisée de trois cultures[2]. La notion universelle de la rencontre et du dialogue est centrale dans l’œuvre de cet artiste protéiforme, à la fois peintre, sculpteur, poète et philosophe.

Ayant éclos au cœur des années 1970, le travail de Lee Ufan a, très tôt, remis en cause l’asphyxie de l’art contemporain, essentiellement autocentré et dominé par l’égo de l’artiste. À rebours d’une pratique fondée sur la volonté de laisser une trace ou d’imposer une vision[3], et d’une esthétique qui ne prend pas en compte l’environnement, Lee Ufan s’évertue à redonner son importance au monde extérieur et à placer cette notion au cœur de sa recherche artistique.

L’artiste défend une pratique tournée vers l’Autre en cherchant à « être en relation avec la part du monde la plus vaste possible, par le biais d’une intervention aussi minime qu’intense[4]. » Ses œuvres agissent comme des dispositifs permettant à l’imagination d’établir une correspondance poétique avec l’extérieur. Elles rétablissent un dialogue entre l’artiste, le spectateur et le monde qui les entoure en s’inscrivant dans un espace qu’elles accueillent autant qu’il les accueille, et en le faisant vibrer de cette énergie partagée qui peut, dès lors, résonner. Le dialogue avec le lieu ouvre donc un lieu de dialogue.

Guerlain, mécène historique de l’art contemporain a, dès son origine, collaboré avec de nombreux artisans, maîtres d’art et artistes en renouvelant sans cesse son soutien à la création. Maîtres verriers et Parfumeurs, doreurs, joailliers, décorateur, couturiers, mais aussi sculpteurs, dessinateurs et photographes ont pu, depuis la création de la maison en 1828, participer à ce grand dialogue créatif.

Depuis de nombreuses années, la Maison Guerlain confie ses écrins et flacons à des artistes contemporains pour concevoir des collections uniques, en séries limitées. En 2013, par exemple, neuf maîtres d’art[5] se sont appropriés l’iconique Flacon aux abeilles de Guerlain en le métamorphosant en œuvres uniques, vendues au profit du programme de transmission des savoir-faire de l’Institut national des Métiers d’art. En 2016, Guerlain crée le programme « Bee Art[6] » en initiant une programmation artistique en lien avec ses flacons dans le but d’une transmission des savoir-faire[7]. Les expositions organisées au 68, Champs-Élysées depuis une quinzaine d’années ont, elles aussi, su mettre en lumière les travaux de nombreuses artistes émergentes comme reconnues, soutenues par Guerlain. C’est à cette initiative que la Maison a décidé de créer « Women for Art[8] », un label qui, dès lors, lui a permis de cristalliser ses initiatives de mécène et sa vision inclusive au travers de nombreux partenariats[9]. En 2023, Guerlain continue ses métamorphoses artistiques en confiant le célèbre flacon à Maison Matisse[10]pour la création de pièces d’exception.

Environnement et conscience

La dynamique d’ouverture au monde que prône Lee Ufan amène à considérer l’extérieur comme lieu privilégié d’un échange. « La Nature est un autre toujours stimulant[11] », nous dit l’artiste ; un extérieur qui représente l’Inconnu vers lequel la quête d’infini de l’être humain tend. Cependant, à force d’être coupés des cycles de la nature nous n’avons plus guère la sensation de vivre, nous explique-t-il[12]. Les œuvres de Lee Ufan abolissent les notions du dedans et du dehors et s’érigent contre la division en construisant des espaces d’ouverture, des ponts vers une nature respectée, non possédée ou, comme l’artiste l’exprime, « non-agie[13]. » Il s’agit de créer des points de correspondance entre le soi et son environnement, en somme. Les œuvres prennent ainsi la forme de seuils qui propulsent notre imagination et invitent à la communication avec le monde extérieur. Ce sont des échappatoires à notre enfermement de modernes urbains, ouvrant sur le lieu salvateur où l’homme peut changer ses habitudes et devenir autre. Ce lien renoué, une coexistence harmonieuse entre l’homme et la nature peut s’installer.

Comme Lee Ufan, Guerlain construit des liens vers la nature[14] en multipliant les partenariats et initiatives de sens, réunis au sein du « Guerlain for Bees Conservation Programme[15]. » Un lien fort lie la Maison à l’abeille depuis la création du Flacon aux abeilles en 1853. Symbole de l’engagement de Guerlain depuis plus de dix ans, la Maison a fait de la protection de ce prodige de la nature une ligne majeure de son engagement.

Cécile Lochard, Directrice du Développement Durable chez Guerlain, déclare : « Notre objectif est d’aller plus loin dans notre engagement pour les abeilles qui inspirent nos créations et guident nos engagements. C’est un enjeu central pour la Maison : leur préservation est d’ailleurs inscrite au cœur de notre Raison d’Être ». Ainsi, la Maison dédie à son symbole quinze grands partenariats scientifiques et éducatifs visant à la préservation du précieux insectes sous la bannière du « Guerlain for Bees Conservation Programme ». Par ailleurs, dans une démarche de préservation de la biodiversité et d’innovation durable, Guerlain renforce depuis plusieurs années son engagement en matière d’approvisionnement éthique en étant devenu membre de l’association Union For Ethical Biotrade (UEBT). La Maison vise la certification de ses cinquante filières d’ingrédients naturels avec la norme UEBT à l’horizon 2026.

Méditation et résonance

Si les sculptures de Lee Ufan se présentent comme des mises en relation entre notre société industrielle et la nature originelle, sa peinture, tendant vers un signe unique et l’évocation d’une réserve[16], invite à arrêter notre course effrénée et à prendre le temps de la méditation.

La confrontation et le dialogue avec l’œuvre d’art permettent ainsi d’accéder à une autre dimension. Au-delà de sa réalité physique, l’espace devient un champ, un espace-temps qui se crée dans la relation de celui qui le perçoit. Ses peintures sont les seuils poétiques d’une transcendance et, dans une dynamique complémentaire aux sculptures qui ouvrent vers l’extérieur, celles-ci libèrent la vision intérieure de chacun. C’est cette qualité d’espace qu’il nomme « espace de résonance[17] » et que l’on peut rapprocher du tambour battu qui libère une onde de son venant « remplir » l’espace alentour. L’espace de résonance est à la fois le tambour et la vibration qu’il permet, tout comme il est celui de l’œuvre elle-même et de l’environnement autour stimulé par la vibration qu’elle déclenche (esprit, corps, œuvre, espace.) Ainsi, l’œuvre et son expérience deviennent le lieu d’un essor, d’un dépassement. Elle permet de faire l’expérience de ce qui se situe par-delà nous[18].

En créant au cœur de la ville d’Arles, avec laquelle l’artiste entretient une relation privilégiée depuis une décennie, un espace de 1000 m2 dédié à son travail, Lee Ufan aménage un espace de résonance dédié à la création, la méditation et le dialogue. Lee Ufan Arles est un espace-temps qui permet à la fois de reconnecter avec l’extérieur (environnement) et l’intérieur(imagination.) Créé dans une démarche d’ouverture et de rencontre, Lee Ufan Arles a pour objectif de renforcer l’offre culturelle arlésienne, de participer au dynamisme du territoire en présentant au public l’œuvre de l’artiste résidant en partie en France depuis les années 1990 et d’être un centre d’exposition tout autant qu’un lieu de vie soutenant diverses activités artistiques et culturelles.

Cette démarche est aussi la raison d’être de Guerlain qui a été sensible à l’initiative de l’artiste. La Maison et le fonds de dotation Lee Ufan Arles se sont rencontrés sur ce terrain dédié au dialogue et à l’ouverture et ont imaginé une offre d’accompagnement inédite, liant les valeurs qui leur sont chères, sur un temps long. En effet, le prix qu’ils ont imaginé ensemble se développera dans la durée et donnera lieu, chaque année, à une résidence à Arles, suivie par une exposition à Lee Ufan Arles afin d’offrir à l’artiste-lauréat un espace et un temps de création uniques. Accompagné et soutenu, le travail de l’artiste bénéficiera également d’une visibilité et d’un rayonnement international.

2-     LE ART & ENVIRONEMENT PRIZE

 
Philosophie

Le Art & Environment Prize récompensera chaque année un travail à portée universelle dont la profondeur philosophique fera écho à celle de Lee Ufan et le lien à l’environnement entrera en résonance avec les valeurs défendues par la Maison Guerlain. Il s’agit, pour Lee Ufan Arles et Guerlain, de développer un espace créatif permettant des ponts conceptuels, sémantiques et esthétiques entre le travail de jeunes créateurs et celui de Lee Ufan. Le Prix sera donc sensible aux projets conceptuels forts proposant une vision nouvelle de notre rapport à la modernité ainsi qu’aux travaux aux temporalités longues et en rapport avec la nature, l’environnement et les matériaux.

 

Le Jury

Le jury du Prix sera présidé par Lee Ufan et composé de membres des deux entités ainsi que de personnalités invitées, parrains et marraines de l’évènement de façon ponctuelle.

Guerlain :
Ann-Caroline Prazan,
 Directrice Art, Culture et Patrimoine, perpétue et fait rayonner l’héritage artistique de la Maison Guerlain qui, depuis sa fondation en 1828, collabore avec les plus grands artistes de son temps. De génération en génération, les Guerlain ont travaillé avec des sculpteurs, des peintres, des dessinateurs et des artisans d’art tout en devenant de grands collectionneurs et mécènes. Le lien entre le monde de l’art et Guerlain est fort et ne cesse de se renforcer grâce aux multiples projets que la Maison entreprend avec les artistes contemporains.

Cécile Lochard, Directrice du Développement durable, défend et porte l’engagement de la Maison Guerlain qui met au cœur de ses préoccupations la transition écologique de ses créations et la préservation de la biodiversité. Guerlain a fait de la protection de l’abeille (symbole de son engagement depuis plus de dix ans), un axe majeur de son engagement. Elle dédie à ce prodige de la nature plusieurs partenariats et initiatives de sens.

Gabrielle Saint-Genis Rodriguez, Présidente et CEO de la Maison, entend approfondir les liens de Guerlain auprès des arts, des femmes et de la préservation de la nature dans l'espoir de façonner un monde plus beau et responsable, Au Nom de la Beauté.

 

Lee Ufan Arles :

Esra Joo, Présidente du Fonds de dotation Lee Ufan Arles, est la collaboratrice de Lee Ufan et son interprète personnelle. Elle est également commissaire d’exposition et galeriste.

Juliette Vignon, General Coordinator, dirige et organise les actions de Lee Ufan Arles. Ce centre d’exposition, situé au cœur de la ville d'Arles, est à la fois un musée présentant des travaux historiques et récents de l’artiste, mais également un lieu de vie qui soutien la création artistique contemporaine et les rencontres culturelles.

Alice Audoin, membre du sustainability board de Guerlain auprès de Cécile Lochard. Elle est engagée depuis 20 ans dans le développement durable, dont 18 ans sur le lien entre l’art contemporain et l’environnement.  

Alfred Pacquement,Historien de l’art et conservateur de musée. Il a été le premier directeur de la galerie nationale du Jeu de Paume avant de prendre la direction de l’école nationale supérieure des beaux-arts jusqu’en 2000. Il a ensuite été directeur du Musée national d’art moderne jusqu’à sa retraite en 2013.

 

Les parrains de la saison 2023 :

Un curateur proche de l’univers artistique de Lee Ufan et aligné avec les intentions curatoriales de Lee Ufan Arles, sera nommé, chaque année, en qualité de « parrain » du Prix, en fonction des thèmes choisis par la Résidence cette année-là.

Philippe Dagen est Historien de l'art et chercheur qui a publié de nombreux ouvrages sur les mouvements picturaux et les peintres des XIXe siècle, XXe et XXIe siècles. Il est également critique d'art au journal Le Monde depuis 1985.

Giuseppe Penone, sculpteur italien, héritier de l’Arte Povera. Son travail s’articule autour de la notion centrale de la nature ainsi que du rapport de l’homme à celle-ci, à la mémoire et à l’écriture. Penone a enseigné pendant plus de vingt ans à la tête d’un atelier aux Beaux-arts de Paris. Il fait l’objet d’une rétrospective au Centre Pompidou Paris en 2004 et représente l’Italie à la Biennale de Venise en 2007. En 2013, ses sculptures monumentales alliant le végétal et la poésie investissent le parc du château de Versailles à l’occasion du quatre centième anniversaire de la naissance de Le Nôtre. Il est lauréat du prestigieux Praemium Impérial en 2014.

Anselm Kiefer est un artiste allemand qui travaille la notion de mémoire, de traumatisme et d’identité. Kiefer explore particulièrement la mythologie de son pays scarifié par la guerre. Il étudie avec Joseph Beuys à la Kunstakademie de Düsseldorf mais rejette très tôt toute appartenance à un groupe ou une école. Peintre, sculpteur, performeur et créateur d’installations monumentales, Kiefer brouille les pistes entre les domaines et travaille avant tout la matière, métallique notamment, qu’il vient plier, sculpter, torturer, déchirer ou étirer dans des compositions monumentales.

 

Résidence et exposition

Le prix remporté, le lauréat bénéficiera d’un programme d’accompagnement d’une durée de six à huit semaines avec Lee Ufan Arles et d’un espace de production unique au cœur du territoire arlésien. Cet « espace-temps » lui permettra de réaliser son projet artistique mais aussi de rencontrer les personnes et institutions pertinentes à sa mise en œuvre : rencontred'artistes, de professionnels du monde de l'art et d’acteurs du territoire, qui pourraient rentrer en résonance avec son travail, mais aussi avec les publics. Guerlain et Lee Ufan Arles entendent, en effet, accompagner le lauréat dans sa démarche en multipliant les rencontres avec des artistes, curateurs et acteurs internationaux et du territoire.

La Résidence sera suivie d’une exposition présentant le travail de l’artiste, pendant la période estivale, dans l’Espace MA de Lee Ufan Arles. Cet évènement sera l’opportunité pour le lauréat de présenter son projet à un public local et international en lui offrant une visibilité certaine ; un véritable tremplin pour sa carrière. Enfin, le Prix favorisera des opportunités de collaborations inédites pour le lauréat avec la Maison Guerlain.

 

Calendrier du Prix

30 juin – Annonce et lancement du Art & Environment Prize et appel à candidature   
20 septembre – Date limite de participation au Prix
10 octobre – Sélection de 5 profils finalistes
16 octobre – Sessions d’entretiens avec les 5 finalistes : présentation du projet et session Questions/Réponses
19-22 octobre – Annonce du lauréat Art & Environment Prize pendant Paris +

 



[1] Lee Ufan Arles a, depuis son ouverture au cœur de la vieille ville, proposé une année inaugurale centrée sur le travail de l’artiste, comme une introduction qui aura permis de faire résonner ses œuvres minimalistes avec l’architecture XVIIe de l’hôtel particulier où il s’est installé, mais aussi avec l’un des plus emblématiques lieux de la cité antique provençale : les Alyscamps.

[2] Lee Ufan est né en Corée en 1936. Il y a vécu une vingtaine d’années avant d’étudier et de s’installer au Japon. Ses nombreux voyages en Europe, en France notamment, où il vit également, ont nourri son travail en affûtant sa vision de l’art comme médiateur.

[3] « Je ne cherche pas à verbaliser le monde, à me l’approprier, mais à être relié à lui, à le percevoir. » Lee Ufan dans Un art de la rencontre, Actes Sud, 2019, p.32

[4] Ibid. p.17

[5] Nelly Saunier, Lison de Caunes, Fabrice et Baptiste Gohard, Sylvie Deschamps, Ludwig Vogelgesang, Etienne Rayssac, Laurent Nogues, Serge Amoruso et Emmanuel Barrois.

[6] Littéralement « Art abeille. » Jeu de mot avec le verbe être qui en anglais s’écrit « be. » Guerlain fusionne ainsi les notions « être » et « abeille », pour l’Art.

[7] La Maison confie alors à l’artiste graffeur JonOne le mythique Flacon aux abeilles avant de collaborer, en 2019, avec le peintre et calligraphe Tarek Benaoum. En 2020, c’est l’œuvre de l’artiste Claudine Drai qui inspire un écrin immaculé pour L’Heure Blanche tandis que L’Eau de Cédrat s’habille des compositions délicates de la doreuse Anne Brun. L’année suivante, c’est avec la jeune créatrice de bijoux Begüm Khan et le couturier Kévin Germanier que Guerlain collabore pour la création d’éditions-joaillières limitées. En 2022, l’artiste Tomáš Libertíny dépose le Flacon aux abeilles au cœur d’un essaim ; cerclé de rayons de cire et de miel, il devient lui-même ruche.

[8] Des femmes pour l’art.

[9] Après l’exposition « Femmes en regard » en 2021, Guerlain a présenté le travail de Charlotte Abramov avec « Piquées » en 2022. Pour célébrer les 170 ans du Flacon aux abeilles en 2023, Guerlain donne carte blanche à onze artistes femmes afin qu’elles réinterprètent le fleuron de la Maison par le médium photographique, dans l’exposition « Chère Eugénie. »

[10] Fondée par Jean-Matthieu Matisse, l’un des arrière-petits-fils du peintre, dans le but de continuer à faire rayonner l’héritage du peintre.

[11] Lee Ufan, Op.cit., p.62

[12] Ibid.

[13] Lee Ufan, Op.cit., p.17

[14] « Je veux jeter un pont entre cette société industrielle et la nature originelle. Et faire réfléchir à leurs rapports. Je crée une sorte de tension entre les matériaux, qui se résout en sérénité – en paix. Je cherche l’équilibre. » Lee Ufan, Op.cit., p.9

[15] Le programme de Guerlain pour la conservation des abeilles.

[16] « Il ne s’agit pas du vide mais de la réserve. Laquelle est (…) la problématique centrale de mon travail. L’homme moderne a peur du vide. Il se refuse à le reconnaître. Parce que le vide, c’est ce que l’homme n’a pas rempli, ce qu’il n’a pas agi. Or, je suis, quant à moi, très sceptique sur l’attitude qui consiste à n’attribuer de valeur qu’à ce que l’homme a agi. » Lee Ufan, Op.cit., p.17

[17] Lee Ufan, Op.cit., p.17

[18] « Car nous sommes où nous ne sommes pas. » Pierre-Jean Jouve, Lyrique, Mercure de France, 1956, p. 59

 

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